Argent et reconversion : élimine les croyances liées à l’argent qui t’empêchent de te reconvertir

Hello, j’espère que tu vas bien !

Dans ce nouvel article de blog, j’adresse un sujet qui me passionne : l’argent et la reconversion. Mais surtout comment nos croyances autour de l’argent peuvent freiner un projet de reconversion et comment s’en débarrasser ?

Et ce que je trouve fascinant avec cette thématique, c’est qu’elle concerne aussi bien les revenus modestes que les revenus de Cadres, en quête d’aisance financière, d’augmentation de salaire et au train de vie plus élevé.

👉 Spoiler alert : cet article t’apprend à regarder le verre (ton compte en banque) à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide.

Dans les lignes qui suivent j’adresse 3 des croyances liées à l’argent les plus entendues et t’expliquent comment l’éducation façonne notre rapport à l’argent et au travail. Bonne lecture !

 
 

Problèmes d’argent ou problèmes avec l’argent ?

Cette question fait beaucoup sourire ! 

Etant spécialisée dans l’accompagnement des Cadres en reconversion, j’ai réalisé qu’il y avait souvent plus de problèmes liés à l’argent que de réels manques de moyens chez mes clients. Ces « problèmes », que je préfère appeler « croyances » viennent souvent de l’enfance et de l’éducation reçue au sein des familles.

D’ailleurs, tu as peut-être déjà entendu :

👉 qu’il fallait gagner beaucoup d’argent

👉 qu’il ne fallait pas être pauvre

👉 qu’il fallait économiser

👉 qu’il fallait se mettre à l’abri

👉 que le travail servait à gagner sa vie

Toutes ces phrases aussi anodines soient-elles, façonnent des années plus tard la façon dont nous consommons, dont nous gérons notre argent et dont nous associons travail (effort) et salaire.

Mais alors comment déconstruire des années de croyances… c’est ce que nous allons voir dans les trois exemples qui suivent.

Aussi, si l’éducation financière t’intéresse, je te recommande la lecture du best seller Père Riche, Père Pauvre.

 

Croyance 1 : Je n’ai pas assez d’argent pour me reconvertir

Lorsque cette croyance liée à l’argent s’invite en séance, je vais d’abord avoir tendance à questionner le mot « assez » et l’idée que se fait le client du montant d’une reconversion.

Derrière le mot « assez », j’entends que la personne imagine le coût d’une reconversion comme exorbitant. Certes, certains parcours de reconversion peuvent coûter plus cher que d’autres, mais il existe des aides et des solutions pour financer un changement de carrière ou minimiser les coûts liés par exemple, à une reprise de formation.

Les coups de pouce pour une reconversion à moindre frais : 

Utiliser ses primes : si tu as la chance de faire partie d’une entreprise qui offre des 13ème mois, des intéressements ou encore des participations, alors, tu peux envisager ce coup de pouce financier de ton employeur comme une somme d’argent à allouer à ton projet de reconversion. Pour les budgets les plus modestes, cela remplace le fait de devoir prendre sur son salaire mensuel pour épargner et si le montant de la prime suffit à ta reconversion, cela ne demande pas d’effort de gestion financière.

Le CPF : depuis plusieurs années, le Compte Personnel de Formation révolutionne l’accès à la formation et donc à la reconversion professionnelle des salariés et demandeurs d’emploi en France. Grâce au CPF, il est aujourd’hui encore possible de faire financer l’intégralité d’une formation certifiante, d’un bilan de compétences ou d’une validation des acquis (attention l’Etat souhaite instaurer un reste à charge pour les salariés en 2023 !

Cette solution, c’est celle que j’ai choisi pour financer ma formation de Coach Professionnelle et c’est également celle que je propose pour les personnes qui souhaiteraient faire un Bilan de Compétences avec moi. L’accès au CPF est relativement simple et selon tes fonds disponibles, tu peux ne rien avoir à débourser pour te faire accompagner !

La rupture conventionnelle : autre moyen pour conserver une « rémunération » tout en switchant de job, la rupture conventionnelle. En quelques mots, la rupture conventionnelle, c’est le fait de rompre ton contrat comme d’un commun accord avec ton employeur. Dans ce cas-là, si tu es salarié(e) en France, tes droits au chômage peuvent s’ouvrir et tu perçois une indemnité (ARE - aide retour à l’emploi) qui à défaut d’être aussi rémunératrice que ton salaire, te permettra de ne pas te retrouver sans rentrée d’argent, le temps de ta transition.

L’ouverture de tes droits au chômage dans le cas d’une démission : et dans le cas où la rupture conventionnelle n’est pas acceptée par ton employeur, il est tout de même possible de soumettre un dossier d’ouverture de droits au chômage chez Pole Emploi, si tu remplis les conditions suivantes : tout savoir sur les conditions.

Cette solution, c’est celle choisit par ma cliente Pauline, qui après son Bilan de Compétences à Nice a décidé de solliciter Pole Emploi pour financer sa formation de Coach Sportif. 

 

Croyance 2 : Financièrement parlant, ce n’est pas le bon moment de me reconvertir

Si cette croyance arrive en séance, mon premier réflexe va être de réagir sur les mots « bon moment ». 

👉 C’est quoi concrètement « le bon moment » ? 

👉 C’est quand ? 

👉 Quelles conditions penses-tu qu’il faille réunir pour envisager ta reconversion professionnelle ?

👉 Y’a-t-il réellement un meilleur moment ?

Certains répondront qu’il y un projet d’achat de résidence principal, un projet de bébé ou déjà un crédit.

Dans ce cas-là, je les invite à réfléchir à ce qu’il est possible de faire pour que la reconversion puisse exister au même titre les projets en cours.

Dans mon cas, pressée par l’achat d’une résidence principale et extrêmement motivée à l’idée de créer mon entreprise, j’ai d’abord acheté mon appartement et obtenu un crédit grâce à mes salaires de salariée. Puis une fois le prêt obtenu, j’ai posé ma démission. L’inverse aurait été plus compliqué mais j’ai fait en sorte que chaque projet puisse exister, en acceptant que chronologiquement parlant, il fallait respecter un ordre.

Step 1 : validation du crédit

Step 2 : démission suivie d’une création d’entreprise

En revanche, j’insiste sur le fait que la reconversion ne veut pas toujours dire « tout plaquer pour changer de vie ». Cela peut prendre plusieurs formes et surtout plusieurs étapes. Je pense au job crafting et au side-projet pour commencer :

Le job crafting, c’est lorsqu’au lieu de quitter ton emploi, tu cherches dans un premier temps à le modifier pour l’adapter à qui tu es, à tes envies, à tes besoins et tes compétences. Si le sujet t’intéresse, je te partage une de mes toutes premières vidéos YouTube dédiée au sujet du job crafting.

Le side projet, quant à lui est plutôt plébiscité par les futurs entrepreneurs qui souhaitent tester une idée de projet avant de quitter leur emploi. C’est bien évidemment possible à conditions d’avoir un projet de business réalisable « facilement » en dehors de tes heures de travail et en sécurisant qu’aucune clause d’exclusivité ne t’empêche de monter ton entreprise. Si cette clause existe, elle est écrite sur ton contrat d’embauche.

 
argent et reconversion
 

Croyance 3 : Je vais perdre en salaire

Et bien pas forcément ! J’ai envie de te répondre que tout dépend de ton point de départ et de ta destination finale mais aussi de ton futur business plan. Je m’explique…

90% des clients que j’ai accompagné en Bilan de Compétences, ont finalement « subtilement » changé de voie. Il n’y pas eu de grand écart professionnel et je n’ai jamais eu le cliché du client qui voudrait passer des tours de la Défense aux chèvres dans le Larzac. 

Et parmi les exemples de switchs réussis, je pense à Maxence qui a changé d’industrie, de métier et a gagné une augmentation de salaire au passage. C’était ce qu’il visait et c’est ce qu’il a obtenu moins de six mois après son bilan. 

Et pour ceux qui ont sauté le pas vers l’entrepreneuriat, rien n’a été fait sans calcul et sur un coup de tête. Il y a d’abord eu un travail sur le fond du projet, le business plan :

👉 comment se lancer à moindre frais

👉 comment être d’avantage rentable

puis un travail sur les finances personnelles et les réels besoins du foyer :

👉 combien de temps puis-je me passer de rémunération ?

👉 quel est le salaire minimum avec lequel je puisse vivre ?

👉 sur quelles dépenses agir pour baisser en charges et investir sur son projet entrepreneurial ?

Ces questions, nous pouvons les aborder lors de ton Bilan de Compétences avec Goaldigger. Pour prendre rdv et découvrir le programme, réserve ton appel découverte juste ici.

 

 

Pour conclure, j’aimerais ajouter que le salaire n’est pas le seul élément à prendre en compte dans une reconversion. Ce que l’on perd en rémunération peut être gagné en équilibre vie pro / vie perso, en santé mental, en liberté, autonomie, en plaisir, en temps

Pour ma part, j’ai quitté Chanel pour le statut de micro entrepreneur et pas un jour, je ne regrette mon choix. Aujourd’hui, je suis épanouie au travail, je suis libre de mon planning, je prends des congés en même temps que ma fille (soit 8 à 9 semaines par an) et finalement entre l’ouverture des droits au chômage et l’accroissement d’activité que connaît Goaldigger, je n’ai jamais eu la sensation d’avoir perdu de l’argent.

Et ça, ça n’a pas de prix !

 

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À très vite,
Joy

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